ECOLE SUPÉRIEURE DES SCIENCES ET TECHNIQUES DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION || ADVANCED SCHOOL OF MASS COMMUNICATION

 

ALUMNI

 Diplômé en Relations Publiques  2002-2005

Directeur Général Adjoint et Directeur 2002-2005des Relations Gouvernementales de CAMALCO.

Ancien étudiant de l’Esstic, filière relations publiques, année 2002-2005. Je suis le président de 9ème promotion des filières publicité et relations publiques, dénommée Bubinga.

Bien avant d’arriver à l’Esstic, j’avais déjà 5 ans d’ancienneté dans les certains métiers de la communication (Journalisme radio, animation radio, organisation évènementielle et MC, entre autres). Donc à mon entrée à l’Esstic, j’ai naturellement continué de pratiquer ces métiers simultanément avec mes études. C’est ainsi que j’ai présenté la toute première émission de Radio Campus UY2, pendant sa phase expérimentale que définitive. Vers la fin de ma formation, ma candidature fut proposée par le Dr Serge Yondou pour être membre du jury des étoiles du marketing et de la Communication, un évènement du cabinet Régie Stars de M. Ferdinand Nana Payong. C’était le véritable début de ma carrière. Après l’évènement, le promoteur du projet m’a proposé de rejoindre son Cabinet afin d’y implémenter les observations figurant dans le rapport que j’avais fait sur le projet en vue de mieux le rentabiliser. Etant employé de Régie Stars, je gérais le portefeuille de la société AES-SONEL. En Mai 2007, j’ai démissionné de Régie Stars pour essayer de voler de mes propres ailes. Malheureusement mes ailes n’étaient pas encore assez solides pour supporter l’aventure. C’est donc avec empressement que Je répondis favorablement à l’offre d’AES-SONEL d’intégrer son équipe de Com. J’étais Media Relations Officer d’AES-Africa durant 4 ans et demi. J’étais en charge entre autres des Relations presse, de la communication de crise et de la gestion des stakeholders. Très souvent je devais assurer le rôle de Master of Ceremony pour les évènements de l’entreprise.

En 2012, après avoir discuté avec un collègue de mon envie d’explorer d’autres horizons du métier des Relations publiques. Steve Makang, c’est son nom, me parle d’une offre publiée dans le quotidien Cameroun Tribune. Il s’agissait d’une entreprise minière, la société Camiron SA qui cherchait un Government Affairs Assistant. Après m’être renseigné sur le contenu du poste, j’ai tout de suite flairé qu’il sagissait d’une opportunité. Fort de la formation dispensée par M. Nana Payong sur « comment mieux rédiger son CV et se vendre au cours d’un entretien d’embauche », j’ai mis toutes les chances de mon côté. La maitrise de la langue anglaise aidant, je fus retenu sur plus de 120 candidats.

Entre 2012 et 2016, en tant qu’assistant du Directeur Général Monsieur Serge Asso’o, et responsable des Relations avec le Gouvernement, j’ai donc travaillé à améliorer les relations entre le gouvernement et la firme Australienne détentrice des permis de recherche de fer de Mbalam-Nabeba. Durant 4 ans, j’ai travaillé en étroite collaboration avec les plus hauts fonctionnaires de notre pays dans diverses administration, y compris à la Présidence de la République. Tout en travaillant pour Camiron j’ai appris aux côtés de mon DG que lorsqu’on a de l’ambition, on ne saurait se contenter d’une seule source de revenue. J’ai donc entrepris plusieurs consultations (certaines avec mon DG) auprès de firmes internationales souhaitant s’établir au Cameroun. Je me suis lancé dans lobbying.

 J’ai pris part au suivi et à la négociation de plusieurs contrats dont les plus importants ont été les travaux de réhabilitation du stade Roumde Adja de Garoua et la construction de son stade annexe et d’un hôtel 4 étoiles de 70 chambres pour la CAN. Une fois le contrat signé avec le Gouvernement du Cameroun, j’ai été recruté par l’entreprise Portugaise Mota-Engil Africa en qualité de Directeur des Relations Gouvernementales pour assurer le suivi du contrat et faciliter les relations entre notre groupe et toutes les parties prenantes de l’administration impliquées dans le projet et, naturellement la gestion de l’image de marque et des relations presse de Mota Engil au Cameroun. Nous fûmes d’ailleurs l’une des premières entreprises à livrer nos infrastructures CAN dans les délais.

Dans la même période, j’ai défendu auprès du Gouvernement la demande de permis d’exploration de bauxite de Minim Martap pour le compte de l’entreprise Australienne Canyon resources, dont la filiale Camerounaise Camalco SA a aujourd’hui terminé avec succès ses trois années de recherche et vogue maintenant vers l’obtention d’un permis d’exploitation afin de pouvoir exploiter les dits gisements.

A date, je suis Directeur Général Adjoint et Directeur des Relations Gouvernementales de CAMALCO.

A l’Esstic, nous avons eu la chance d’avoir des enseignants qui nous encourageaient énormément à pratiquer le métier. Ils nous invitaient à ne pas nous contenter des enseignements qu’ils dispensaient. J’ai pris mes enseignements aux mots. Il m’était donc loisible de me perfectionner rapidement et d’appréhender les besoin du terrain qui, coïncidant avec l’avènement du numérique, imposaient de se renouveler tout le temps et surtout de s’adapter. Les attitudes diverses de chacun des enseignants nous ont prédisposé à arborer différentes casquettes en vue des challenges multiples du terrain.

A mes cadets, je recommanderais de ne pas se comporter comme des étudiants d’une faculté quelconque. Dès la réussite du concours d’entrée à l’Esstic, vous êtes déjà en plein dans le métier. Peu importe votre filière, vous devez connaitre presque aussi bien les métiers de chacune des filières de votre école (imaginez-vous DIRCOM). De plus, il est inadmissible que vous soyez étudiant à l’Esstic et que pour un baptême dans votre famille, on aille chercher un imprésario ailleurs, idem d’un event planer. Appelez vos camarades et mettez-vous en groupes. Vous arriverez certainement à faire des propositions pertinentes. Chaque jour de votre vie, vous devez vous entraîner à être ce que vous ambitionnez de devenir. Ne négligez pas la participation active à l’organisation et à la gestion/animation de la moindre foire ou congrès de votre quartier ou communauté. C’est en forgeant continuellement qu’on réussira les plus beaux alliages. Formez-vous continuellement, apprenez de vos devanciers.

Enfin, vous êtes l’artisan de votre propre destin. Il faut apprendre à forcer son destin. Imposez à votre destin la trajectoire qui vous passionne et n’ayez pas peur de recommencer plus d’une fois. Vous allez réussir sans aucun doute.